Un projet de détection du virus responsable du COVID-19 par le flair des chiens est mis en place en France grâce au programme NOSAÏS.
Après la Grande Bretagne, c’est la France qui décide de faire appel aux meilleurs amis des Hommes pour les aider à diagnostiquer, de manière non invasive, des personnes atteintes du COVID-19.
Le vétérinaire et professeur Dominique Grandjean a annoncé, le 17 avril 2020, le lancement de cette initiative. Ce projet est notamment possible grâce au programme NOSAÏS qui a été développé dans le but de dépister de façon précoce des maladies chroniques tels que les cancers. Ce sont les professeurs Dominique Grandjean, Clothilde Lecoq-Julien, Stéphane Palfi, Alexandre de la Taille, Jean-Marie Heydel, Riad Sarkis et les docteurs Philippe Faure et Barbara Ferry qui travaillent sur le programme NOSAÏS depuis maintenant deux ans. Par ailleurs ce programme connaît un succès inespéré notamment pour le dépistage des cancers du côlon. Ce programme est piloté à l’École nationale vétérinaire d’Alfort) EnvA et regroupe différentes universités à la fois françaises et étrangères.
Le COVID-19 est une maladie respiratoire, et plusieurs études ont prouvées que ces maladies modifiaient notre odeur corporelle, cela est donc une piste pour utiliser les chiens dans le dépistage de cette maladie grâce à leur flair très développé. Les chiens formés au sein du programme NOSAÏS pourrait ainsi travailler sur la reconnaissance du virus responsable du COVID-19.
C’est donc cette semaine qu’auront lieu à Paris (75) (Brigade de sapeurs pompier de Paris), en Corse (Service d’Incendie et de Secours 2A) et à Beyrouth (université franco-libanaise), des dépistages de personnes atteintes par le COVID-19.
Si les résultats s’avèrent positif, les méthodes de formations et de travail seront multipliées afin d’augmenter les capacités de test. Le but de ce projet est de pouvoir entraîner de nombreux chiens dans la détection de ce virus afin qu’ils soient présents dans des lieux de forte affluence, et ainsi déceler si une personne est contaminée, afin que cette maladie ne refasse plus surface.
La France n’est pas la seule à vouloir tester cette méthode, en effet, d’autres structures en Allemagne, Grande Bretagne, Norvège, Canada et Australie se sont lancées sur cette piste.